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Il
y a des endroits que l'on aimerait garder pour soi. C'est un vrai plaisir
de découvrir les expositions dans ce cadre qui met aussi bien en
valeur les uvres. Pour y accéder, on a la chance de zigzaguer
dans la vallée de l'automne et de découvrir un patrimoine
maisons, églises, paysages très riches
Depuis de nombreuses années, l'association qui préside à l'animation du lieu, organise des expositions sur la sculpture. On se souvient de l'exposition des uvres de Calder, sur la vitesse etc. Cette année le thème retenu est le " corps mis à nu ". C'est l'occasion de découvrir ou redécouvrir des uvres de Rodin de Camille Caudel mais aussi Niki de Saint Phalle, Yves Klein, Matisse Henry Moore, Martial Raysse etc. Bien entendu ils seraient tous à citer. Pour nous aider dans la découverte de l'exposition qui se situe en extérieur dans le parc et en intérieur dans le donjon, l'association a édité un très beau catalogue avec un texte passionnant. Cette exposition s'est déroulée du 16 juin au 30 septembre, période favorable pour flâner dans le parc, découvrir les uvres. Si on peut y aller seul ou en famille, il faut noter aussi une volonté de faire partager et de faire découvrir ce patrimoine aux enfants à travers l'accueil de classes et d'enseignants. Ces derniers peuvent à l'occasion rencontrer des artistes. Il ne nous reste plus qu'à attendre juin prochain pour découvrir la nouvelle proposition de l'association " les amis du Donjon de Vez " A noter que ce travail a le mérite de sortir l'art contemporain de ses liens habituels pour dynamiser un très joli coin de campagne ! Que demander de plus ! M.G |
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Reportage photographique Michel GOMBART | ||||||||||||||||||
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Un choix de sculptures depuis Rodin au Donjon de VEZ | |||||||||||||||||
C'est Francis Briest, commissaire-priseur et propriétaire de ce lieu, qui a permis l'organisation de cette manifestation où on peut découvrir un " Grand Nu Assis " de Matisse, "Persée et Gorgone" un bronze réalisé en 1902 par Camille Claudel, "L'Action enchaînée" d'Aristide Maillol ou des uvres de Rodin, Bourdelle, Archipenko, Henri Laurens, Zadkine, Dali, Yves Klein, Kenneth Armitage, Chattaway, ou Niki de Saint-Phalle | |||||||||||||||||||
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Commissariat
de l'exposition et rédaction du catalogue : Sylvain Lecombre, Conservateur du Patrimoine à la ville de Paris. Commissariat - adjoint : Véronique Cabrit |
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Jusqu'à
l'invention de l'art abstrait et à l'introduction de l'objet réel
dans l'art, la sculpture a eu le corps comme sujet presque unique alors
que la peinture avait la faculté de représenter le monde dans
ses aspects les plus divers. La sculpture se trouve liée au corps
non seulement par la représentation qu'elle en donne mais aussi par
son rapport physique avec celui qui la fait comme avec celui qui la regarde.
Quand il ne s'agissait encore que de tailler ou de modeler, ces actions
ne pouvaient s'effectuer que dans la limite du geste de celui qui les faisait,
les agrandissements pour atteindre des dimensions monumentales requérant
des procédés et des appareillages rendant plus indirect le
fait de sculpter. Le corps réel reste donc la mesure, l'échelle,
la référence par rapport à laquelle tout écart
est ressenti. Et ce rapport reste la règle même quand la sculpture
devient abstraite. Les représentations du corps ont jalonné le parcours de l'humanité selon des formes très diverses, le XXe siècle ayant été le seul à avoir pu porter un regard aussi large sur l'ensemble de cette production humaine. Ce regard rétrospectif apprend que le corps est loin d'être, en art, une donnée immuable. Chaque époque a dit quelque chose à travers lui et il reste donc toujours à inventer, à recréer. L'exposition du Donjon de Vez ne peut évidemment prétendre à dresser un inventaire universel de ses représentations. Elle met simplement à profit des lieux propices à la présentation de sculptures pour proposer un choix d'uvres depuis Rodin, c'est-à-dire appartenant à une époque où, comme jamais auparavant, il n'y eut sur une si courte période autant de façons différentes de représenter un corps |
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